Arrêter ses études pour travailler : bonne ou mauvaise idée ?

Poursuivre des études post-bac est une voie qui a le vent en poupe. En 2019, 270 000 bacheliers se sont inscrits pour suivre un cursus d’enseignement supérieur. Mais parfois, les opportunités d’entrer sur le marché du travail se présentent en cours de route. Que faire?

Des inconvénients

Tout d’abord, partons du principe qu’il s’agit d’un choix. Car il peut arriver que des considérations économiques soient à l’origine de l’entrée dans le monde du travail…

Poursuivre un cursus d’études supérieures, c’est l’occasion de se doter d’une formation intellectuelle ou technique spécialisée, sanctionnée par un diplôme. 

A l’heure où le Bac apparait comme dévalorisé, certes demandé partout, mais aussi possédé par tout le monde, détenir un Bac+2 ou un Bac +3 est perçu comme une obligation concurrentielle au moment de l’embauche.

Les entreprises s’arrachent encore majoritairement les jeunes diplômés, et ces qualifications sont nécessaires pour pouvoir se présenter aux concours (notamment ceux de la fonction publique).

Alors, prudence si vous visez un concours, ou un poste précis dans des branches très spécialisées. Prudence également si vous avez intégré avec succès une école ou une classe préparatoire reconnue. Une reprise d’études plus tard n’est pas simple!

Et des avantages.

Il existe cependant des cas de figure ou l’arrêt des études peut s’avérer opportun, voire providentiel.

Tout part généralement d’une opportunité: si l’on quitte un cursus, c’est que les débouchés professionnels existent. Outre les raisons économiques évoquées plus haut, de nombreux éléments sont à prendre en compte. 

Tout d’abord, il faut évaluer ce que l’on quitte. Nombreux sont les étudiants qui réalisent s’être trompés de voie. Il peut alors être trop tard pour intégrer un nouveau cursus ailleurs, et la recherche d’une formation en alternance ou d’un emploi proposant une formation continue en interne peut être bien plus efficace. 

Plus encore, il faut savoir que nombre d’entreprises recherchent de jeunes profils à former, et viennent parfois recruter au sein même des campus. Tout se joue alors au “bagou”, à la ténacité! A la clé ? Un stage, ou parfois, sur des profils spécialisés, des embauches directes. 

Il peut être pertinent de s’intéresser à la possibilité future d’une équivalence universitaire, après quelques années de formation au sein de la structure. Témoignant d’une relation donnant-donnant, cela peut aider à la prise de décisions.

Car il est une réalité indéniable: entrer plus tôt dans le monde du travail permet de prendre de l’avance et  de s’installer de façon indépendante.

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